Qu’est-ce qui peut justifier le meurtre d’un enfant, à part un viol ou un danger grave pour la santé de la mère. Les parents qui ne veulent pas d’un enfant peuvent toujours le faire adopter dès la naissance par une famille qui en voudra (rappelons qu’il y a plus de demandes d’adoption que de possibilités). L’IVG n’est pas « de confort », en tout cas pas l’acte en lui-même, toujours lourd de conséquences morales et psychologiques (d’ailleurs souvent occultées par certains pro-IVG qui veulent à tout prix faire passer l’avortement pour un acte banal, un acte médical (alors qu’il s’agit de mettre fin à une vie) comme les autres…), mais un certain nombres de femmes (poussés le plus souvent, par des hommes qui, évidemment, n’ont pas à se coltiner le syndrome post-abortif) avortent désormais pour des raisons matérielles, allant du manque de ressources au manque de temps (encore une fois l’adoption est là) et même à l’envie de partir au ski plutôt que d’accoucher (déjà rencontré) absolument déplorable. La loi de 1974 a largement dévié de son objectif initial depuis Simone Veil qui, rappelons-le, déclarait « l’Etat tolère l’avortement, mais ne l’encourage et ne le prend en aucun cas en charge,…, il faut dissuader d’avorter,…,personne ne peut voter un tel texte avec joie »
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