Commentaires sur Top 10 des personnes exaspérantes pour l’expatrié fraîchement de retour au pays natal par Jemma

Navrant de voir dans les commentaires à quel point les visiteurs de Topito semblent avoir de mauvais amis. Partie depuis 1 an, mon problème majeur reste caser tout le monde dans mon planning quand je rentre ! Quant aux gens intéressés qui viennent discuter uniquement quand ils ont prévu un saut dans ton pays d’accueil, il suffit de les traiter comme des touristes lambda, iu les ignorer tout simplement.
@nonamito : Les expats se plaignent des failles du système français souvent parce qu’ils ont vu des solutions qui fonctionnent et que notre cher gouvernement refuse d’appliquer parce qu’ »on a des idées » en France, et qu’on ne va pas non plus mettre en place juste parce que ça marche ailleurs et/ou parce que leur pays d’accueil n’a pas de mesures similaires et on arrive quand même à survivre (pas d’alloc dans la plupart des pays du globe, ni de sécurité de l’emploi ou de délais de paiement sur loyer… souvent, on vient te mettre à la porte manu militari si tu ne paies pas ton dû au bout d’un mois). Ensuite, il ne faut pas oublier que tous les expats qui rentrent ne le font pas de gaîté de coeur : fin de visa, perte d’emploi et/ou envie d’offrir une éducation française à ses enfants sans pouvoir le faire dans son pays d’accueil peuvent participer de la décision de rentrer au bercail, parfois avec de mauvaises surprises. Et pour ce qui est de toucher le chômage tout en bossant à l’étranger… tout le monde n’est pas malhonnête. L’État français ne m’a rien versé depuis mon départ, mais réclame encore mes impôts. Contrairement à ce que ton commentaire indique, sache qu’il est commun pour les expats de payer des taxes en France et dans leur pays d’accueil, du moins la première année. Et ensuite, ils deviennent des étrangers dans les deux pays… pas sûre que ton image fantasmée de l’expat profiteur-râleur corresponde à une once de réalité. Et pourtant, je connais un paquet de gens qui sont partis, ont essayé de revenir (ou non), n’ont pas trouvé de job en France (trop jeunes, expérience non reconnue malgré plusieurs années à bosser dans le même secteur, parfois avec plus de responsabilités que le poste auquel ils postulent en France) et sont repartis.